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samedi 30 juillet 2016

Les P'tits Vélos à l’assaut du Machu Picchu

Le 23 Juillet nous avons quitté la ville d'Abancay en bus pour nous rendre à Cusco plus à l'est. Après 5 heures de bus assez éprouvantes (chaleur), nous arrivons à Cusco de nuit, il est 19h, nous devons remonter les vélos et trouver l'auberge de jeunesse dans cette ville de 500000 habitants. Nous sortons donc les gilets jaunes, éclairages et plans de la ville pour trouver un toit où dormir. Après 4 kilomètres et quelques hésitations, l'auberge choisie est complète! Nous prenons finalement le premier hôtel venu situé juste à côté qui nous dépannera bien pour une nuit.

Le lendemain une chambre s'est libérée à l'auberge "l'estrellita" et nous y posons nos sacoches pour une durée indéterminée. En fait cette auberge est un lieu où passent bon nombre de voyageurs au long court (motards, cyclistes, trekkeurs, ...), c'est une maison où la rencontre et les échanges de bonnes adresses se font facilement (p'tit déjeuner et cuisine commune). Bref une maison que l'on aura du mal à quitter ....
Dans cette auberge, nous faisons connaissance avec Pascal, cyclotouriste Suisse parti sillonner  les routes du monde depuis 2012!


Les enfants peuvent jouer ici en toute sécurité

Cusco est une ville tournée vers le tourisme grâce à la proximité du mythique Machu Picchu, il y a donc énormément de touristes, d'hôtels, la ville (le centre) est très propre; nous n'avons plus l'impression d'être au Pérou! On va profiter de cette ville pour se reposer et recharger les batteries avant de repartir.

Nous prenons quelques jours pour organiser notre excursion vers le Machu Picchu car plusieurs options s'offrent à nous. Le Site mythique est assez éloigné de la ville, nous pouvons prendre un train pour nous y rendre mais le budget est relativement élevé avec l'entrée du site. De plus, il y a un délai important à cette période de l'année pour avoir l'entrée sur le site, nous décidons de passer par une agence de voyage pour nous y rendre,grâce à eux nous pouvons partir dès le lendemain, mais le chemin ne va pas être des plus faciles ...

Le départ pour le Machu Picchu est donc prévu pour le mardi matin, en attendant nous allons visiter un site Inca à une quarantaine de kilomètres de Cusco : Pisaq. Nous nous y rendons en bus et en arrivant à destination nous découvrons un site magnifique en haut d'une montagne.
Après 2 heures de marche nous sommes au milieu de ruines magnifiques, composées de pierres taillées et ingénieusement posées. 
Vue sur la vallée

Cultures en escaliers
Village Inca

Toujours ces pierres impressionnantes

Après cette journée où nous avons pu découvrir une partie de la culture Inca, direction le Machu Picchu. Nous partons donc vers 8h00 de Cusco dans un mini bus en direction du lieu dit "Hydro electrica". Nous roulons à peu près 6 heures sur des routes de montagnes pour finir par une piste poussiéreuse qui s'arrête à Hydro électrica, il s'agit en fait d'une gare au milieu de la montagne et qui dessert le village d'Agua Callientes, village le plus proche du Machu Picchu. Le but est de suivre les rails sur 11 kilomètres et de dormir à Agua Callientes afin de monter très tôt au Machu Picchu pour y voir le lever du soleil.
Nous finissons cette marche de nuit avec les frontales, la végétation et les paysages y sont magnifiques, malgré la fatigue nous en prenons une fois de plus plein les yeux et nous faisons la joie des moustiques!

11 kilomètres dans les cailloux

Après une nuit courte, nous partons à 4 heures du matin pour découvrir le site et malgré ce réveil très matinal, nous découvrons un site magnifique, nous sommes "scotchés", on se demande encore comment des humains ont pu construire une cité dans un endroit aussi improbable et inaccessible.
Les photos ci dessous valent mieux que des mots:

A 7h du matin, lever de soleil sur le Macu Picchu

Félix au petit matin

Anne-Lyse contente d'être là aussi
Les P'tits Vélos au Machu Picchu
A l'intérieur de la cité
Photo panoramique du lieu





Après avoir passé quelques heures sur le site, nous devons refaire le chemin en sens inverse pour reprendre notre bus, c'est à dire 8 kilomètres de descente et 10 kilomètres sur les voies du chemin de fer pour rallier le point de rendez vous.

C'est bien fatigués mais heureux que nous retrouvons l'auberge vers 22 heures après une journée marathon.

Maintenant nous prenons quelques jours de repos avant de repartir sur les routes péruviennes, histoire que Magali se remette d'une maladie fréquente du voyageur (fatigue, nourriture, chaleur, ....)!

Prochaine destination, le la Titicaca à la frontière Pérou/Bolivie.













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vendredi 22 juillet 2016

Un coucou du Pérou pour les copains copines

Notre premier repas à Nazca avec des petits chatons
Félix: Coucou, quand je suis arrivé à Nazca, j'avais très faim et nous sommes allés manger chez une dame qui parlait français et nous avons pris des petits chatons dans les mains.
PS: Pour Paul, j'ai ton chat du Pérou dans les mains quand il était petit!

Premiers copains
Félix: J'ai enfin eu des copains très gentils, j'ai d'abord joué au foot dans la rue puis le lendemain ils sont allés me chercher pour jouer dans leur club.


Anne Lyse: Nous avons vu le premier énorme caillou dans la montagne et nous avons fait une photo car nous trouvions que c'était très grand. Je voulais monter dessus pour la photo.

La première fois que nous voyons des vaches décorées
Félix: J'ai pris cette photo parce que nous voyons que les vaches n'ont pas sur leurs oreilles des boucles comme en France mais plutôt des rubans de couleur.


Anne Lyse: Des gens nous ont proposé de monter dans leur voiture et nous avons accepté. Nous avons économisé du temps de montée.
Félix: Quand nous sommes montés dans la voiture nous avons très vite vu que nous avions à faire à des rallymans.





Félix: Nous avons vu des vigognes, se sont des animaux qui vivent dans la montagne et nous avons eu beaucoup de chance d'en avoir vu autant.



Le papillon de la journée

Anne Lyse: Nous avons vu cette croix sur une maison, certaines en ont et d'autres pas. Nous les voyons plutôt dans les petits villages de montagne.

Nuit auprès d'alpagas
Félix: Nous avons eu beaucoup de chance car nous avons vu un troupeau d'alpagas qui est allé sur le terrain de foot de la commune. Quand nous sommes arrivés, nous avions remarqué qu'il n'y avait pas d'herbe; c'est parce que lorsque les alpagas rentrent, ils mangent l'herbe.

Le monde des rêves!
Anne Lyse: A l'heure de la pause, on rigole bien! Maman m'a donné des petits gâteaux en forme de fleur, je ne les avais jamais goûtés et ils sont très bons .... J'ai fait les yeux avec car ils étaient rigolos.

Le copain Carlos
Félix: Nous avions besoin de manger un midi, nous avons appris que le prochain ravitaillement était à une heure, donc nous avons vu une maison auprès d'un lac où nous avons demandé si l'on pouvait manger; il nous a dit oui. Il nous a ensuite proposé de rester dormir et nous avons accepté, par la suite nous sommes allés pêcher des truites avec lui (Carlos est un éleveur de truites).
Il nous a bien fait rigoler et nous l'avons invité dans notre maison en France ....
  









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mercredi 20 juillet 2016

Nous avons roulé au dessus des nuages ....

Tout est dans le titre! Par contre pour y arriver, quel effort ....

Nous sommes partis de Puquio après une journée de repos, Anne Lyse n'était pas au mieux (fièvre depuis 2 jours).Nous avons beaucoup hésité à partir ce matin là, nous nous sommes dit qu'elle serait aussi bien sur le vélo plutôt que dans la chambre d’hôtel très froide.
Pour info, Puquio est une ville commerçante avec beaucoup de passages (camion, bus, ...) de nombreux paysans viennent y vendre leur récolte ou production. Cette ville est située à 3000 mètres d'altitude.
Nous partons donc en direction de Cusco via CHALHUANCA et ABANCAY. Anne-Lyse étant malade, nous ne voulons pas qu'elle pédale, mais qu'elle se repose sur le tandem. Je vais devoir assurer pendant quelques jours ...
A Puquio, nous ressentons bien les effets de l'altitude, c'est à dire une légère migraine de temps en temps mais surtout le problème de la respiration lorsque nous montons des marches. Ça tombe mal puisque la route s'élève pendant au moins 2 jours!

Il faut s’imaginer une côte pas spécialement pentue, mais plutôt interminable, avec toujours la même question : tu crois que ça descend après le virage Papa? Il faut avoir le moral bien accroché et les jambes bien "solides" pour encaisser ces heures de vélo.

Ce 15 Juillet est aussi un grand jour car c'est l'anniversaire de Magali. Les enfants lui ont acheté un petit cadeau à Nazca et des gâteaux avant de partir, on va fêter ça dans la montagne .... chouette.

Magali à la sortie de Puquio

Nous avons donc effectué ce 15 Juillet 26 Km pour 700 mètres de dénivelé positif. Nous allons camper à 3800 mètres d'altitude dans un coin vraiment sympa. Anne Lyse va un peu mieux en cette fin de journée, nous sommes (un peu) rassurés.
Avec l'altitude, les paysages changent, on retrouve un décor plus minéral et bien sur les températures de fin de journée beaucoup plus froides.

Moment de la journée où il fait encore chaud (15 heures)

Joyeux anniversaire Maman

Le lendemain c'est toujours inquiets que nous reprenons la route car Anne-Lyse ne va pas bien du tout, c'est le troisième jour de fièvre et elle a le système digestif maintenant bien déréglé, nous décidons de la passer sous antibiotiques et nous reprenons notre montée vers les hauts plateaux.

L'altitude fait toujours son effet, progression lente, souffle court, ... et Magali n'a pas de jambes aujourd'hui malgré le fait que son anniversaire ait été fêté uniquement à l'eau filtrée!
Au moment de midi, après 2 jours dans la pampa en ayant (simplement) effectué 23 Km de montée, Magali décide d'aller frapper à une maison isolée au bord d'un lac, pour demander si l'on est loin d'un lieu de ravitaillement car depuis 2 jours nous n'avons pas vu beaucoup de village. On est loin de tout, en altitude et les organismes souffrent. Mais surtout les provisions diminuent dangereusement!

C'est notre ami Carlos qui lui ouvre la porte de sa modeste casa, il nous propose spontanément de nous installer chez lui pour déjeuner. Nous acceptons volontiers!
 Carlos vit seul au bord d'un magnifique lac d'altitude, il élève des truites pour les revendre ensuite. Sa maison n'a qu'une seule pièce comme souvent au Pérou et est équipée du strict minimum. Il faut savoir qu'à cette altitude les nuits sont très fraîches,  le toit de sa maison est fait de tôles, le sol en béton et les murs en une sorte de torchis, il n'y a aucune isolation, à tel point que les oiseaux rentrent et sortent de la maison. Mais qu'importe, sa joie de vivre vaut tout le confort du monde.

Après le repas Carlos nous propose de rester dormir chez lui. Nous n'hésitons pas très longtemps car Carlos est un bout en train et les enfants n'ont plus du tout envie de remonter sur les vélos.

C'est ainsi que nous allons visiter une partie du lac où nous apercevons des flamands roses, des vigognes et un peu l'histoire de la route qui passe auprès de chez Carlos.
Vigogne au bord du lac

Carlos qui vient de me "piquer" mes lunettes!

Carlos nous a beaucoup vanté la qualité de ses truites pendant notre balade au bord du lac, il nous a proposé de nous en pêcher pour le repas du soir. Nous sommes donc tous montés à bord de sa barque et il nous a fait une belle démonstration de navigation à la rame, le moteur étant interdit sur le lac pour des raisons environnementales.
Un coup d'épuisette et le repas du soir est là!
Carlos dans ses œuvres
J'ai reçu l'ordre de Carlos de vider les truites dans l'eau glacée du lac
Une parie de "uno" pour apprendre les couleurs et les chiffres en espagnol
Truite "façon" Carlos


C'est après ce bon repas que nous installons les matelas et sacs de couchage sur le sol, Carlos est très impressionné par la taille de notre équipement entre le moment où celui ci est plié et le moment ou tout est installé (matelas et duvets très compressibles).
Après une nuit fraîche, nous reprenons notre route mais avant nous avons fait faire un baptême de tandem à Carlos sous les éclats de rire des enfants.
Carlos pas trop rassuré



Mon baptême en brouette!

C'est les batteries et le moral rechargés que nous quittons Carlos et sa joie de vivre pour reprendre notre route. Nous roulons en permanence entre 3800 et 4300 mètres et l'effort est rude, malgré tout le paysage est magique.

 Ce jour là nous faisons 45 Km, nous plantons la tente derrière une école en construction dans un petit village. A partir de 16 heures, la température chute lourdement. Généralement nous mangeons très tôt et nous nous réfugions dans nos duvets pour bouquiner.

Altitude au coucher

Anne Lyse retrouve des forces

C'est l'hiver au Pèrou!

Nos voisins au réveil

Nous sommes maintenant sur de hauts plateaux, la route monte et descend sans cesse, nous montons généralement pendant 30 minutes à une heure pour 10 minutes de descente. Les paysages sont supers et les efforts en valent la peine.




Après 45 kilomètres nous trouvons un lieu magnifique de bivouac, au fond d'une vallée et au milieu de nulle part. Au programme c'est devoirs d'école et jeu de cartes pour finir.

Le lendemain matin il fait -5° dans la tente et -10° dehors, malgré cela nous n'avons pas froid dans nos duvets, on peut dire que l'équipement est validé! Le soleil réchauffe vite l'atmosphère et le replis du bivouac finit de nous réchauffer.

Direction CHALHUANCA avec cette fois une route à profil descendant : YES!
Animal ou végétal?


Pause goûter




Merci pour tous vos messages, ça nous fait chaud au cœur. On essaie d'y répondre en fonction de la connexion disponible, et en ce moment ce n'est pas terrible!
























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