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vendredi 30 septembre 2016

L'histoire du téléphérique de Chilecito (Argentine)

Vu par Félix et Anne-Lyse

Nous avons visité avec Papa et Maman l'ancien téléphérique de la ville de Chilecito en Argentine, c'était super!

Ce téléphérique été créé pour ramener des minéraux d'une mine située à 4 603 mètres d'altitude, sachant que la ville de Chilecito est située à 1 075 mètres. Dans les minéraux, nous pouvions trouver de l'or, de l'argent et du cuivre, ...

Le relief

Les différentes distances entre chaque station


Le téléphérique a été construit en 2 ans de 1 903 à 1 904 par des Allemands et des Anglais, il comporte 9 stations entre le bas et la haut. Le coût de la construction a été de 3 000 000$.


Les différentes stations avec l'altitude :
1: Chilecito: 1075m
2: El Durazno: 1539m
3: El Parron: 1975m
4: Siete Cuesta: 2539m
5: Cueva de Romero: 2689m
6: El Celito: 3244m
7: Calderita Nueva: 3910m
8: Los Bayos: 4371m
9: Upulungos: 4603m



La longueur du téléphérique était de 35 kilomètres, il y avait sur le câble 650 wagonnets pouvant transporter 250 Kg de minéraux chacun.

Petit wagonnet resté en haut

les ptits vélos dans un des wagonnet 

La station principale

Le départ de la ligne

La vitesse des wagonnets sur le câble était de 2,5 mètres par seconde, il fallait 4 heures à un wagonnet pour faire les 35 kilomètres! La capacité de transport des minéraux est de 40 000 kilos par heure, la distance entre 2 wagonnets était de 112 mètres et il y avait 45 secondes entre chaque wagonnet (voici une bonne base pour travailler les maths nous ont dit Papa et Maman!);
Il y avait 1 600 hommes à travailler sur la ligne et les wagonnets pouvaient servir à monter les hommes, du matériel, du combustible, de l'eau avec du ravitaillement.

Wagonnet pour le transport de personnes

Chaque station avait son propre moteur à vapeur, le plus puissant moteur est celui de la station 2 qui est de 60 chevaux et le reste des moteurs sur les différentes station est de 35 chevaux.

Wagonnet servant dans la mine



Le téléphérique s'est arrêté vers 1930, car suite à la première guerre mondiale, l'entente entre les Allemands et les Anglais n'a pas permis de continuer à maintenir en état l'installation.


Nous avons pu voir dans le musée des outils ayant été utilisés pour la construction du téléphérique, ainsi que de drôles de téléphones permettant de communiquer entre chaque station.

L'ancêtre du téléphone

Le nom du personnel travaillant sur le téléphérique

Taille des outils

Grue provenant des Etats Unis (1904)

Bouilloire avec ventilateur

Perceuse sur colonne!


Nous avons tous aimé cette visite car elle montre la vie que pouvaient avoir les travailleurs du téléphérique.


A bientôt pour un nouveau reportage.


Anne-Lyse et Félix








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jeudi 29 septembre 2016

De Cafayate à Chilecito, le pays des lignes droites?

Depuis que nous sommes partis du Pérou, nous pensions avoir roulé sur de longues lignes droites (sur la Panaméricaine) ou sur l'altiplano en Bolivie, en fait il n'en était rien; l'Argentine bat tous nos records jusqu'ici rencontrés ....



Pour dire vrai, les lignes droites, ne sont pas toujours se qu'il y a de plus motivant, mais lorsque nous tournons la tête soit à droite, soit à gauche, nous sommes dans un décor de western, il nous manque juste la musique d'Ennio Morricone, nous avons le décor.
A droite en fond d'écran, la Cordillière que nous devrons bientôt refranchir vers le Chili et à droite de grandes plaines désertiques occupées par du bétail (que nous ne verrons jamais tant la végétation est dense).

Côté pile 

Côté face


Nous roulons depuis quelques jours sur la fameuse RN40 qui traverse l'Argentine du nord au sud, c'est selon. La chaleur est, en cette période de l'année, très présente et nous partons tôt le matin afin de ne rouler que la matinée (en théorie). Nous sommes ici en fin d'hiver et nous n'osons pas imaginer ce que cela doit donner en plein été!
La température en début d'après midi atteint facilement les 36/37° et il n'y a pas d'ombre sur la route. Généralement nous nous abritons sous un arbre pour déjeuner et surtout se réhydrater.

Pas de bol, en hiver il n'y a pas de feuille dans les arbres!

Nous sommes donc repartis de Cafayate bien reposés pour rejoindre la ville de Chilecito située à 550 kilomètres plus au sud. La première journée nous dormons à Santa Maria, sur le terrain de camping où Félix et Anne Lyse passent la soirée à jouer avec une famille de chiots. En fait, dormir est un bien grand mot puisque nous campons auprès d'une soirée type "rave party", qui se déroule à quelques dizaines de mètres de la tente. Les enfants n'ont rien entendu, par contre les parents n'ont pas beaucoup dormi!

Le lendemain nous faisons le plein d'eau car nous savons que le soir, nous serons loin du moindre ravitaillement , la distance entre 2 villages étant trop importante. Il n'y a que très peu de véhicules sur cette route (peut être 2/3 voitures par heure) ce qui nous permet de rouler de front en écoutant parfois de la musique. 

Les choses se corsent en début d'après midi, lorsque nous franchissons une bonne côte pour atteindre un plateau à plus de 2000 mètres, un violent vent de face nous scotche littéralement à la route. Nous pédalons à 10/12 à l'heure avec une dépense d'énergie qui me laisse imaginer que nous ne pourrons pas tenir longtemps. 10 kilomètres sont réalisés péniblement en une heure et nous décidons de planter la tente un peu à l'écart de la route car les conditions météo ont tendance à se déteriorer. Le vent souffle fort, il n'y a pas trop de sable dans notre secteur et ça tombe bien car nous redoutons la tempête de sable que nous voyons se former au loin!

Coucher de soleil dans la tempête

Le lendemain au réveil, j'ai l'impression que le vent a tourné (optimisme quand tu nous tiens ....) et c'est tout content que je sors de la tente. Déception, il est toujours dans le mauvais sens, nous n'en parlons pas pendant le petit déjeuner car nous savons qu'aujourd'hui la journée sera longue!

Nous mettons plus de 2 heures à faire 25 kilomètres et mettons pied à terre pour un ravitaillement bien mérité. Au moment de repartir, nous voyons débarquer un couple d'anglais voyageant eux aussi à vélo. Ils ont dormi à 2 kilomètres de là et nous repartons tous ensemble sur cette route qui commence à descendre avec un vent qui se calme enfin: cool!

Nous perdons notre charmant couple d'anglais qui s'arrête pour réparer une crevaison pendant que nous filons vers le village de Hualfin où nous camperons au niveau des sources d'eaux chaudes, nous faisant oublier ce début de journée difficile.

La tente est juste en dessous, à vous de chercher!

Nous poursuivons notre parcours jusqu'à la ville de Belèn. La montagne est toujours aussi belle, les couleurs y sont variées et les villages traversés toujours animés. Des gens nous arrêtent, nous filment, on nous offre des gâteaux et de l'eau; l’accueil des Argentins fait vraiment chaud au cœur, nous sommes partout bien reçus. Lorsque nous nous arrêtons dans les villages, enfants et adultes viennent spontanément nous questionner et essaient de nous apporter des renseignements sur notre parcours ou notre lieu de bivouac.





Paysages dans lesquels nous évoluons depuis quelques jours

Je vous parlais plus haut de la route 40 qui traverse l'Argentine du nord au sud, chaque kilomètre est "borné" et c'est assez bizarre de se dire qu'à chaque coup de pédale, on se rapproche un peu plus du pôle sud. Ça fait rire les enfants et ça nous motive pour peut être un jour finir cette route?

Une route mythique pour tout cyclotouriste

Usuhaia c'est tout droit!





Nous sommes maintenant à Chilecito, ville de 20 000 habitants, nous logeons dans un appart hôtel pour quelques jours après 7 jours de vélo et 550 kilomètres. La ville est sympa, nous dégustons des glaces, nous nous reposons et mijotons de bons petits plats histoire de se requinquer avant de repartir vers de nouvelles aventures ....

Les P'tits prennent du bon temps!




Un peu de repos car parfois c'est ça!

La vidéo comme si vous y étiez:











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dimanche 25 septembre 2016

Bonjour l'Argentine

Coucou les amis, cette fois c'est Félix qui écrit!
Je vais vous résumer notre arrivée en Argentine.

1/Nous sommes arrivés de Bolivie et nous avions hâte d'arriver en Argentine ,car il y a ici en Argentine des arbres et des poubelles; rien que ça c'est très bien. Depuis la frontière, nous commençons à voir du vert (En Bolivie et au Pérou aussi il n'y en avait pas) et ça fait plaisir.


Nos premiers amis d’Argentine

2/Les paysages sont donc plus verts car nous sommes moins haut en altitude car nous sommes redescendus de l'altiplano.

Les premiers très beaux paysages d'Argentine

3/ Nous pédalons entre 4 et maximum 5 heures par jour et lorsque nous voyons de beaux paysages nous sommes contents d'être là!

Pour ceux qui adorent les oiseaux (les autres aussi!)

4/ Lorsque nous voyageons et que la nature est plus verte, nous voyons beaucoup plus d'oiseaux et même des aigles.


Les gorges du diable (vallée de los Quebras)

Il s'agit d'une ancienne cascade qui s'est fabriquée en plus de 90 millions d'années.




5/ Nous faisons aussi de belles rencontres ma sœur et moi (et le reste de la famille), .....

Le jeu du matin avec une famille de petits chiens

6/ Il y a aussi des animaux beaucoup plus petits en Argentine mais tout aussi beaux!




6/ Il y a aussi ici de drôles de véhicules qui nous font bien rigoler!

C'est en fait un magasin ambulant


Félix
















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lundi 19 septembre 2016

L'Argentine et ses magnifiques vallées

Voila maintenant plusieurs jours que nous sommes en Argentine et nous apprécions vraiment ce pays, nous évoluons dans des décors superbes et sous un climat très agréable pour le vélo, à condition d'être matinaux !


Nous avons quitté la ville de San Salvador de Jujuy après une journée de repos où nous avons pu goutter de merveilleuses glaces qui ont fait le bonheur des enfants .... et des parents. Nous sommes donc repartis vers Salta, toujours vers le sud, par la très belle route RN9 qui n'a rien d'une route nationale car elle n'est pas plus large que certaines de nos pistes cyclables françaises. Fort heureusement, nous n'avons croisé que très peu de véhicules sur cette route appelée également route de la corniche.


La route monte tranquillement au milieu une végétation très fournie


Nous passons régulièrement auprès de "campo", qui se trouvent dans des endroits plus ou moins sympas au bord de la route ou auprès d'un point d'eau. Il s'agit de lieux de pique nique équipés d'un nombre impressionnant de barbecues, de bancs, d'un point d'eau. Les Argentins passent une partie de la journée à cuire des morceaux de viande énormes et l'après midi se passe tranquillement en famille ou entre amis autour du barbecue!

Là on triche, dans les restaurants du bord de route, on choisit le morceau et il arrive bien cuit dans l'assiette !


Nous campons une première nuit dans un vrai camping quelques kilomètres avant Salta, il y a beaucoup de chiens, ils sont toujours présents lors de nos repas et nous empêchent parfois de dormir lorsqu'ils ne se soulagent pas sur la tente ....

La route continue vers le sud et nous choisissons d'éviter Salta, une décision pas simple à prendre mais notre traversée de Salta coïncidait avec une très grande fête religieuse où des milliers de personnes étaient attendues. Plusieurs locaux nous ont déconseillé de nous y rendre car il peut y avoir des problèmes d'insécurité et de logement. Nous avons donc fait l'impasse sur cette ville et l' contournée par la rocade.

Nous croisons beaucoup de Gauchos dans la région

Véhicules que nous croisons régulièrement sur les routes (il y a aussi pas mal de pick up tout neufs!)


Nous avons donc dormi après Salta dans une ancienne gare où nous pensions être tranquilles entre 2 quais de chargement. Et là erreur, car à 19h le groupe folklorique de la ville a sorti l'enceinte de 2 mètres de haut à 10 mètres de nos têtes ... Nous avons assisté toute la soirée aux répétitions, des décibels plein les oreilles. Malgré tout, on a bien rigolé de la situation sachant qu'à 22 heures tout était plié.


Nous poursuivons plein sud vers la vallée de Los Quebras pour rejoindre Cafayate. La route est très sympa et nous avons l'impression parfois d'être en Bretagne, les arbres commencent à  fleurir et la route n'est pas (encore) très vallonnée.
Nous entrons gentiment dans la vallée et ses montagnes aux couleurs magnifiques: la vallée de Los Quebras.




Le prochain train n'est pas prêt de passer!

A chaque virage, une nouvelle vue sur la vallée

La température devient vite insupportable en début d'après midi... Nous nous arrêtons donc au bord de la route dans un petit restaurant qui ne sert que des empenadas. Ca tombe bien, on en raffole! Nous passons donc l'après midi au frais (35°C quand même) à faire les devoirs et à trier les photos. Nous profitons de cette pause pour discuter avec un homme du coin afin de lui demander si il connait un endroit où bivouaquer pour la nuit. Il nous indique que c'est possible chez lui et qu'il a de la place si l'on campe. C'est parfait, cest justement ce que nous souhaitions faire... Reste 10 kilomètres à effectuer, la température est à peine retombée, mais la maison n'est pas dure à trouver puisque c'est la seule au bord de cette route!

Le propriétaire est absent, la porte est grande ouverte et nous sommes accueillis par 2 voyageuses argentines qui vont passer la nuit dans leur vans. Elles nous proposent d’emblée une part de pizza qu'elles viennent de préparer dans la cuisine du proprio ... Nous sommes à la bonne adresse!

Vue depuis l'arrière de sa maison

Nous décidons donc de poser le bivouac au bord du rio, un peu à l'écart de la maison. Le coin est splendide, nous avons un super coucher de soleil entre les montagnes. Le seul problème ce sont les moustiques omniprésents en cette fin de journée. Ça n' empêche pas les enfants de passer la soirée à jouer aux pirates dans le rio.




Un nos plus beaux bivouacs?

Nous partons tôt le lendemain afin d'éviter la chaleur  dans cette vallée très sèche et au bout de 10 kilomètres, première pause pour visiter "les Gorges du Diable", tout un programme.

Anne-Lyse devient de plus en plus adepte du porte bagage de son frère

Lever du soleil sur la vallée de Los Quebras

Les Gorges del diablo, le petit point noir c'est Yvan!

Après quelques kilomètres, nouvel arrêt pour visiter cette fois "l'amphithéâtre", endroit superbe une fois encore! La journée commence magnifiquement et nous faisons l'attraction du premier car de touristes argentins qui prennent, je pense, plus de photos du tandem avec Anne-Lyse que de la montagne qu'ils étaient venu visiter: super drôle! Nous repartons donc chargés des paquets de bonbons offerts et les joues d'Anne-Lyse pleines de rouge à lèvres ....



L'amphithéâtre, avant l'afflux des touristes!

La journée se poursuit avec un bon vent de dos, la route descend et monte gentiment en suivant les contours du rio, trop bon!

Félix qui joue le classement du meilleur grimpeur!


Ça ne vous rappelle pas une série TV de notre enfance? 



Dernière photo souvenir avant de sortir de cette magnifique vallée

Voila, nous sommes maintenant à Cafayate, dans un appart hôtel avec une petite piscine qui fait la joie des enfants. Nous ne roulerons pas pendant 2 jours, histoire de se poser et de faire les devoirs, la région est connue pour ses vins: on devrait se faire une petite dégustation avant de se remettre en selle.

Nous apprécions de plus en plus ce pays que nous ne manquerons pas de conseiller. La route est encore un peu longue avant le Chili, mais on va tâcher d'en profiter jusqu'au bout!





Pour finir la vidéo du jour, Anne-Lyse et Félix en pleine forme!




















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