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lundi 27 février 2017

Les bombes du Laos

Le Laos vu par Anne-Lyse et Félix:


Félix:

Au Laos, il y a beaucoup de bombes donc on va vous raconter comment ça se passe (ou comment on l'a appris). Nous avons appris que les bombes étaient envoyées par les Américains, c'était la guerre de 1964 à 1973: la guerre du Vietnam car les Vietnamiens avaient fait couler un bateau aux Américains.



un Mr qui est toujours en vie après la grande guerre



Comme on peut le voir cette personne est un petit peu un collectionneur de bombes, mais il n'a même pas récolté un dixième des bombes de son village. Et à notre grande surprise il était professeur de français donc même avec l'âge et le temps il parlait bien notre langue et nous a appris beaucoup de choses.




Anne Lyse 

Je fais un petit bout de l'article. Mon Papa et ma Maman m'ont expliqué qu'en Asie il y avait eu la guerre. Mais quelques petits chiens ont survécu....

La maman a 8 petits chiots!

Félix:

La raison pour laquelle il y a eu de nombreux bombardements au Laos vient du fait que beaucoup de chefs militaires vietnamiens sont venus se réfugier et se cacher au Laos. Comme au Cambodge, il reste énormément de mines qui explosent quand les villageois marchent dessus à tel point qu'il y a un accident par jour en moyenne dans le pays.


Bombes pour faire des matériaux dans le village

Maison avec pilotis en bombes

Palissade de bombes




Anne-Lyse
:

Comme vous le voyez cette petite fille est très jolie car c'est le costume traditionnel d'ici.

Petite fille dans un village

Cette petite fille n'a pas beaucoup d'argent et n'a pas beaucoup de jouets, alors elle trouve d'autres activités qu'elle peut faire avec ses copines. Dans tout son village c'est comme ça ....


Raquette que les enfants fabriquent

A défaut de balle!


Félix:

Je me suis fait un copain en aidant à ramasser des fraises dans un des seuls camping du Laos.

Mon copain du Laos



Ensuite nous sommes allés visiter la Plaine des Jarres, se sont de gros vases en pierre et nous ne savons pas exactement à quoi cela servait.

Je suis tranquille à l'ombre

Anne-Lyse prend la pose



Voici ce que nous pouvons voir sur les marchés au bord de la route, à priori les habitants du Laos mangent ces animaux!

Les animaux avant cuisson


Anne-Lyse:

Nous étions dans les nuages, il faisait très froid et je me couvrais bien. Ensuite nous sommes descendus un peu avant de passer la frontière pour le Vietnam.

Il faisait très gris dans les nuages, on ne voit presque rien



Vidéo de Darasêne, un Monsieur qui a vécu caché dans un trou pendant la guerre. Il continua à enseigner le français aux enfants cachés dans la forêt malgré les combats. Depuis, il récolte des bombes retrouvées dans son village.

Je vous laisse observer la position de ses mains lors de cette mini interview... Une belle leçon d'histoire et de vie!








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mardi 14 février 2017

SABAIDEEEEEE

Voilà le mot de Bienvenue que nous entendons à chaque traversée de village, ici au Laos. C'est notre bonjour, au revoir de chez nous mais avec un grand sourire en prime!

Cela fait maintenant une bonne quinzaine de jours que nous pédalons toujours plus au nord, là où la route prend de la hauteur et nous en fait voir de toutes les couleurs ....
Avant d'en arriver là (à Luang Prabang), nous nous sommes (un peu) attardés à Vientiane, la capitale du Laos sur les bords du Mékong. Elle est parsemée de différents temples tous aussi beaux les uns que les autres. Nous avons donc profité de cette étape pour reprendre des forces car on nous avait prévenu que la route vers Luang Prabang n'était pas de tout repos  .... (merci les Rurus).



Coucher de soleil sur le Mékong à Vientiane


Très vite (et comme souvent lorsque l'on change de pays), nous avons vu une grande différence de mode de vie entre la Thaïlande et le Laos. Tout d'abord l'état des routes qui, au Laos, sont plus faites pour le VTT que pour le vélo de route. Parfois entre 2 tronçons de routes en partie refaites, il n'y a plus rien sur plusieurs centaines de mètres. Les voitures, motos et motoculteurs roulent alors sur une très mauvaise piste où la poussière camoufle les nids d'autruches de poules qui déstabiliseraient plus d'un cycliste.

Nous profitons donc de cette pause à Vientiane pour visiter de magnifiques temples avant que les enfants ne se plongent dans les livres disponibles dans la bibliothèque de l'Institut Français du Laos.

Nourriture de rue



Magnifique peinture sur le plafond d'un temple de Vientiane

Une intrus?

Version Magali

Version Anne-Lyse




Avant de reprendre les vélos vers Luang Prabang, nous déjeunerons dans un restaurant français (le Vendôme) qui nous proposera un "vrai" menu comme chez nous (salade niçoise, brochettes, flan, ....). Cela faisait 7 mois que nous en rêvions, un grand plaisir avant de repartir!

Nous choisissons de prendre les chemins de traverse pour remonter vers Vang Vieng, la sortie de Vientiane est plate sur plusieurs dizaines de kilomètres et nous slalomons entre rizières et rivières, le tout sur des pistes poussiéreuses et trouées qui font le bonheur de Félix qui se croit (une fois de plus) sur une piste de BMX!

Zone de restauration au bord de l'eau


Un des rares ponts aperçus au Laos


Il nous arrive quelques "mésaventures" lors de cette remontée vers Louang Prabang avec par exemple des prix de guest houses qui varient en fonction du temps que vous occupez la chambre (pour quelques heures ou pour une nuit!). Même en arrivant avec des enfants en milieu d'après midi, on nous présente la chambre pour un certain prix (le plus bas) et lorsqu'une heure plus tard nous voulons régler la somme demandée; on nous demande le double. Cela nous a valu un déménagement  express pour la guest house d'à côté alors que nous avions profité de la salle de bain et des commodités du premier hébergement.

Sur notre route, nous faisons une pause à Vang Vieng située à 3 jours de vélo de Vientiane. C'est une ville particulièrement touristique et qui est traversée par une très belle rivière où nous nous essaierons au "tubing". Le Tubing, ce pratique avec d'anciennes chambres à air de camion, avec lesquelles nous nous laissons porter sur 3 kilomètres par le courant peu violent de la rivière à cette saison.
La ville est entourée de montagnes formées de pics calcaires qui invitent à la randonnée et aux activités de plein air. Le coin est peuplé de touristes chinois équipés de gilets de sauvetage dans de drôles de buggy avec leurs perches à selfy: spectacle garanti!


Paysage au lever du soleil

Ferme? du laos

Vue sur Vang Vieng

Après les vélos, le trek (nos cuisses s'en souviennent encore!)

Un pique nique là haut, ça se mérite

Après 2 jours de repos sur Vang Vieng et une bonne "remise à niveau" des devoirs, nous continuons sur cette route très accidentée vers Luang Prabang. Nous visons la ville de Kasi à une cinquantaine de kilomètres de Vang Vieng, mais au détour d'un virage, nous croisons trois cyclos voyageurs français partis pour plusieurs semaines depuis la Thaïlande. Une des personnes présente habite Bruz à une douzaine de kilomètres de la maison! Ils nous indiquent un superbe lieu pour dormir situé à une vingtaine de kilomètres après Kasi.

L'idée est sympa puisqu'il s'agit de sources d'eau chaude mais le défi est de taille. Et c'est bien fatigués que nous arriverons au lieu indiqué après plus de 80 kilomètres à traîner nos bagages dans des pentes difficiles. Lorsque nous arrivons dans ce petit coin de paradis, nous prenons le temps de nous relaxer dans des eaux à 35°C, pur moment de bonheur après une journée difficile.

Écolières rentrant de l'école

Buffles à l'ombre d'une habitation

Vang Vieng

Route nous emmenant vers Luang Prabang


Lors de cette portion de route, nous prenons le temps d'observer le mode de vie de cette population. Comme partout, mais peut être ici plus qu'ailleurs, on constate un contraste saisissant entre ce mode de vie rurale et la population vivant en ville.

Les enfants travaillent tous dans les villages pour ramener le bois servant à préparer à manger ou bien l'eau pour la maison. Nous répondons à leurs encouragements par des saluts ou bien par des "Sabaidee" mal prononcés!


Vendeuse de bananes au bord de la route

Habitation dans les villages traditionnels

Anne-Lyse prêtant sa place de temps en temps

Garde manger

Le tandem aussi prend la pose

C'est donc doucement mais sûrement que nous arrivons à Luang Prabang, l'ancienne capitale royale du Laos. La route nous y conduisant n'a pas été des plus faciles mais vu les pays où nous sommes passés avant, ça ne nous a pas posé trop de problème. Nous sommes juste un peu frustrés car le brouillard a été bien présent en altitude (1500 mètres), nous privant ainsi de magnifiques paysages. Qu'importe, nous nous rattrapons dans les magnifiques descentes où le mot "prudence"  était de rigueur, vu l'état des routes et des services médicaux .... que nous n'avions pas envie de "tester"!


Il nous faudra ainsi quelques jours pour rejoindre la paisible et très touristique ville de Luang Prabang et d'un seul coup nous sommes très loin de l'ambiance des petits villages traversés les jours précédents. Nous profitons de pains au chocolat ou croissants pour nous requinquer en début de journée avant d'arpenter cette ville très commerçante, qui ne connaît pas le stress.


Ci dessous quelques photos de Luang Prabang et de ses environs,  histoire de vous donnez envie de visiter cette ville un jour? Nous en avons beaucoup d'autres dans les cartons cartes mémoires que nous ne manquerons de vous dévoiler à notre retour ...





Riz gluant à sécher dans la rue

Coucher de soleil sur le Mékong....

Qui a dit qu'il ne fallait mélanger le poisson et la viande?



Ambiance .... asiatique


Nous avons décidé de quitter Luang Prabang par le bus afin de rebrousser chemin de 130 kilomètres pour ensuite prendre la direction de la frontière vietnamienne à vélo cette fois. Nous faisons ce choix du bus car nous avons déja fait cette route (à l'aller) et nous risquons de manquer de temps pour passer la frontière avant l'expiration de notre visa.


Pour tout dire nous redoutons un peu ce transfert en bus car d'une part ce n'est jamais très bon pour le matériel et d'autre part nous ne sommes plus vraiment habitués aux transports motorisés qui ont la fâcheuse tendance à nous rendre maintenant malades (l'état des routes peut aussi expliquer cela!).




Pour finir, la petite vidéo où Anne-Lyse s'est amusée à me filmer lors d'une longue montée vers Luang Prabang, je vous laisse juge .....






A bientôt sur les routes du monde .....

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vendredi 3 février 2017

Notre traversée de la Thaïlande (du nord est)

Comme évoqué lors du précédent article, notre route vers le Laos passe par la traversée de la Thaïlande et plus précisément dans sa partie nord est (Région de l'Isan). Cette région est très rurale, peu touristique et plutôt plate.

Autant vous dire que ce n'est peut être pas l'itinéraire le plus intéressant du voyage! Néanmoins, nous sommes heureux de ce choix car malgré certains kilomètres ou journées qui peuvent paraître monotones, nous sommes toujours admiratifs et curieux de voir la façon de vivre des habitants de cette partie de la Thaïlande qui est considérée, à juste titre, comme rurale et plutôt pauvre.
En fait nous observons 2 modes de vie bien différents; la campagne est parsemée de petits villages très paisibles où les chiens qui dorment au milieu de la route se rangent à peine pour nous laisser passer. De l'autre côté, nous avons la population des villes, parfois assez modernes où nous nous délectons de savoureux plats thaïs trouvés sur les marchés nocturnes. Entre ces 2 mondes, il y a les P'Tits Vélos qui enfilent les kilomètres la tête dans le vent et l'esprit rêveur ...


Lac situé non loin de la frontière Cambodge/Laos, créé par le frère N° 5 sous le régime Kmer


 Donc avant de sortir du territoire cambodgien, nous avons pris le temps d'aller visiter le magnifique temple de Prehar Vehar dont la propriété a longtemps été disputée entre le Cambodge et la Thaïlande car il se situe à la frontière de ces 2 pays.
Ce temple est situé en haut d'une petite chaîne de montagnes (300/400 mètres de haut) servant de limite frontalière. Nous avons donc choisi de nous y rendre en scooter (avec pilote) car d'une part la pente est très prononcée et l'accès au site se fait en faisant travailler les locaux qui s'occupent de nous faire gravir les quelques kilomètres de ce promontoire.


On s'est souvent demandé si le scooter allait réussir à gravir les pentes de ce mini col



Heureusement, nous sommes tombés sur 2 pilotes expérimentés qui avaient même pensé à améliorer le système de refroidissement de leurs engins en greffant un refroidissement liquide sur un refroidissement à air! Résultat garanti...


Système vu sur de nombreux scooters afin de diminuer la surchauffe


De là haut, nous remarquons de nombreux baraquements ou des postes de garde militaires encore occupés mais ces derniers sont là plus pour faire acte de présence que pour surveiller les alentours!

Nous profiterons de l'après midi pour visiter ce site très calme où peu de touristes font le déplacement (privilégiant les sites d'Angkor), bénéficions d'une vue splendide côté Cambodge où une plaine immense se déroule sous nos yeux.

 Bref, un site qui nous montre encore une fois la richesse patrimoniale du Cambodge.








Singes souvent présents autour des temples

Vue sur la plaine cambodgienne

Vue panoramique du site


Après cette très belle visite, nous avons pris la direction de la Thaïlande afin de rejoindre le Laos, mais avant, il nous a fallu franchir la "petite" montagne séparant les 2 pays. D'abord 5 kilomètres d'échauffement, puis 5 kilomètres de montée bien pentue sous une chaleur qui inscitait plus à se prélasser au bord d'une piscine qu'à monter un col à 10% sur un bitume bien rugueux!

Il y a peu de virages mais la pente est bien présente, et c'est au détour d'une bonne courbe que nous apercevons devant nous un camion et son chargement qui s'est retourné sur cette route. A priori, le véhicule descendait et les freins ont peut être lâché, ça ne nous surprend pas vu l'état des véhicules croisés depuis un mois dans ce pays. Nous craignons de voir des blessés car vu la position de la cabine, ce n'est pas très engageant. Heureusement, pas de blessés présents et nous passons tranquillement auprès de cet accident.

Les routes asiatiques sont parfois très dangereuses

Les formalités à la frontière se passent très facilement, ce poste n'étant pas du tout fréquenté. Très vite nous entamons la descente et retrouvons un bon bitume et des aménagements qui nous font faire un bond dans le futur par rapport au Cambodge.
En un mois, nous avions presque oublié comme la Thaïlande est un pays facile à vivre. Nous retrouvons ces petits restaurants variés de bord de routes et une possibilité d'hébergements plus grande qu'au Cambodge.

Nous nous arrêtons dans le premier petit restaurant qui se présente pour la pause déjeuner et nous retrouvons une cuisine que nous adorons. Au moment de payer, nous donnons à la restauratrice des dollars qui nous servaient au Cambodge. Le problème est qu'elle ne prend pas les dollars (la monnaie locale étant le Bath) et que le distributeur le plus proche se situe à 40 kilomètres. Nous sommes embêtés et essayons d'échanger nos dollars dans les 2/3 commerces du village, mais en vain. Voyant la situation, elle nous fait cadeau de ces repas avec un grand sourire et nous souhaite bonne chance pour la suite de notre aventure: Bienvenue en Thaïlande!


Premier paysage rencontré après le poste frontière

Pour en revenir au Cambodge, nous avons vraiment beaucoup aimé ce pays, mais nous étions aussi très contents de le quitter car la nourriture était plutôt "spéciale", il fallait toujours marchander et discuter. Les prix ne sont jamais affichés et les cambodgiens appliquent un tarif "spécial" touristes qui nous a valu de beaux échanges verbaux sur les marchés (pour être polis).
Quoiqu'il en soit, quelle satisfaction de retrouver du confort, une certaine douceur de vivre et des routes en bon état dans ce très beau pays qu'est la Thaïlande.



Rizières Thaïlandaises

Style de piste que nous privilégions pour "remonter" vers le Laos 

Cette partie de la Thaïlande n'est pas des plus touristiques comme évoqué précédemment, mais nous profitons au maximum de ce que peut nous offrir cette région en terme de paysages et de mode de vie. Au fils des kilomètres, nous observons cette façon de vivre en prenant le temps d'observer le travail aux champs. Nous avançons sous les encouragements des paysans de cette partie du monde qui ne ménagent pas leurs efforts pour produire un riz de qualité au reste de la population.

Nous faisons souvent étape en ville en choisissant de ne rouler que le matin afin d'éviter la trop forte chaleur de l'après midi. Le reste de la journée étant consacrée aux devoirs, aux visites et surtout au "night market" où nous rechargeons les batteries grâce à des plats dont seuls les Thaïs ont le secret!


Bouddha de 67 mètres de haut à Roi Et

Visite d'un temple


En traversant un de ces villages (bien paumé), nous assistons à un combat de coqs. Depuis que nous sommes en Asie nous observons ces pauvres volatiles dans des cages au pied des maisons mais nous n'avions pas eu l'occasion d'assister à un de ces combats. La conclusion est que nous avons "tenu" 2/3 minutes devant ce triste spectacle plutôt violent, faisant marrer les Thaïlandais à chaque coup de bec d'un des 2 volatiles.... 



Un show très répandu en Asie


Pendant cette remontée de la Thaïlande nous observons les différentes phases de la culture du riz. Les enfants sont même invités à aider mais n'osent pas se mettre en chaussettes et patauger dans la boue des rizières pour donner un coup de main aux Thaïs qui passent la journée le dos plié en deux. Nul doute qu'à partir de ce voyage, Anne-Lyse et Félix regarderont leur plat de riz différemment ...

La culture de la canne à sucre est aussi très développée dans cette partie de la Thaïlande et depuis que nous avons goûté au jus fabriqué sur tous les marchés Cambodgiens, nous ne trouvons rien de mieux pour nous rafraîchir après une bonne journée de vélo dans cette chaleur asiatique.


Travail dans les rizières

Chargement de la canne à sucre dans des camionnettes équipées de moteur de motoculteurs


Nous rejoignons donc la ville de Kong Khai sur les bords du Mékong, dernière ville frontalière qui est à quelques coups de pagaies des rives du Laos. Nous retrouvons dans cette ville une forte concentration d'Occidentaux, le coin n'est pourtant, à nos yeux, pas très touristique. Nous profitons de ces derniers moments en Thaïlande pour nous promener le long du Mékong en observant tout ce que ce fleuve peut apporter à la population locale: pêche, commerce, eau pour l'irrigation, .... Ce fleuve est une vraie richesse pour toutes ces régions qui se trouvent à proximité.


Fabrication d'une nasse en bambou pour pêcher le poisson dans le Mékong

Vannerie à base de bambou

Le long du Mékong, allégé de nos bagages

Pont séparant la Thaïlande du Laos: Pont de l'Amitié


Nous écrivons cet article de la ville de Vientiane, la capitale du Laos, qui se situe sur les bords du Mékong et qui est proche de la frontière.
Nous prenons 2 ou 3 jours pour visiter et se reposer avant de prendre la route de Louang Prabang. Cette route assez accidentée nous fera retrouver les montagnes, nous allons prendre un peu de hauteur et avons hâte d'y être, une façon d'en découdre peut être.

Physiquement nous allons tous bien, le matériel souffre vu l'état des routes mais le préventif réalisé presque quotidiennement sur les vélos porte ses fruits.

Ça fait maintenant plus de 7 mois que nous sommes partis et la France commence à nous manquer un peu (sous certains points et pas sur d'autres ....). Lorsque nous commençons à regarder les différents itinéraires possibles pour notre retour en France, les enfants s'y intéressent beaucoup! Quoiqu'il en soit, nous allons profiter un maximum de ce que ce voyage nous apporte: les rencontres, des cultures très différentes, des journées au grand air, .... Bref, tout ce que l'on aime en fait!



Avant la petite vidéo ci dessous qui vous montrera (un peu) le style de terrain que nous avons apprécié lors de cette traversée de la Thaïlande, j'aimerais dédicacer cet article à mon Pote Fab qui se reconnaîtra, pour qui une nouvelle vie commence et aux autres qui comprendront ....











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