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mardi 23 août 2016

Les P'Tits Vélos ne se sont pas fait manger .... par les crocos!

La Pampa vue par les enfants





Anne-Lyse: Nous sommes partis de la Paz (capitale de la Bolivie) en avion pour aller dans la Pampa en Amazonie afin d'observer des animaux et nous avons adoré.

Félix: Quand nous sommes arrivés à Rurrennabaque, nous avons ressenti une grosse différence de température car nous n'étions plus qu'à 250 mètres d'altitude, il faisait beaucoup plus chaud et plus humide. Les guides de l'agence nous attendaient à l'aéroport et nous sommes partis en voiture sur une piste où nous pouvions déjà observer certains animaux, ce voyage a duré 3 heures.

Animaux observés depuis la voiture

Anne-lyse: A la fin de la piste, nous sommes montés dans une pirogue afin de rejoindre notre campement. En allant nous avons vu des tortues et des caïmans, nous en avons observés un petit peu en y allant puis les jours suivant beaucoup plus.



Félix: Quand nous sommes arrivés au camp nous avons vu ce panneau qui nous souhaitait la bienvenue. En plus c'était beau car tout était en bois et il y avait de nombreux hamacs.

Hamac avec vu sur les dauphins et les crocos

Anne-Lyse: Nous reprenons la pirogue après avoir déjeuné pour observer les animaux et découvrir la rivière. Très vite nous nous apercevons qu'il y a beaucoup de caïmans, des tortues, des oiseaux de couleurs foncées et d'animaux qui ressemblent un peu à des cochons (de loin!).








Félix: nous avons vu beaucoup de caïmans, d' oiseaux (116 espèces) on voyait également beaucoup d'aigles ...surtout en train de voler.
Grace à notre super guide (Gilder) on a appris à pêcher le piranha et surtout, sans canne à pêche!
Ils avaient des dents pointues et ils étaient très voraces.

Piranha pêché par Papa 

Anne-Lyse: Dans notre campement nous avons vu des singes qui venaient nous faire des grimaces au dessus des hamacs. Ils étaient très rigolos et nous nous amusions avec. Lorsque nous sommes revenus de notre promenade en bateau, le singe revenait pour nous voir, c'était génial! Il sautait partout dans les arbres.

Mon petit singe!





La Pampa vue par les parents


Lors de ce choix d'excursion, nous avions la possibilité d'aller dans 2 destinations différentes: la jungle ou la pampa. Notre choix s'est porté sur la pampa qui est plus axée sur l'observation des animaux, la jungle étant plus orientée vers la végétation et les insectes. Pour les enfants, la pampa nous paraissait plus justifiée, et nous n'avons pas été déçus!

Pour compléter les explications données ci-dessus par les enfants, le choc thermique a été assez violent entre la Paz et l'Amazonie. Soit nous prenions l'avion (une heure de vol), soit le bus (18 heures dans la montagne), notre choix s'est vite porté sur l'avion et nous ne le regrettons pas!

Nous avons passé pas mal de temps en pirogue sur la rivière qui est très basse en cette période de l'année. Cette rivière est "infestée" de caïmans et de piranhas, il ne faut surtout pas tomber dedans! Nous avons pu y observer des dauphins qui s'amusent avec les pirogues (incroyable au milieu de cette végétation).
Nous sommes allés à la chasse aux anacondas! Il faut savoir que lorsque l'on accoste, le paysage est plutôt plat et surtout très marécageux. Nous nous équipons de bottes et pataugeons à la recherche du reptile (géant?) en plusieurs petits groupes avec nos guides histoire de multiplier les chances.
Et devinez qui découvre "l'aiguille dans la botte de foin"? Et bien c'est moi! Je peux vous dire que les guides étaient bien contents car ça ne marche pas à tous les coups!

2 mètres de long! Petite taille pour le coin....

Le secteur est composé de lagunes, plus on s'en rapproche, plus la taille des reptiles est grande et peut aller jusqu'à 8 mètres! On avait pas spécialement envie de les rencontrer!

Le reste de la pampa est exploité par des cow boys qui élèvent le bétail comme au far west dans de grandes aciendas.




Les enfants se sont amusés à piloter la pirogue, souvenirs garantis





L'envers du décor....

On avait évoqué auprès de certains le fait de parler de notre voyage de façon "globale", authentique, .... Alors c'est le moment de faire le point:

On a trouvé le début du voyage plutôt dur physiquement, relief, altitude, alimentation, .... Le plus dur demeurent les problèmes digestifs rencontrés. Nous avons beau prendre des précautions, nous sommes (très) régulièrement malades; l'hygiène, surtout en Bolivie, est assez déplorable et nous n'avons jamais pris autant de médicaments qu'au cours de ces dernières semaines!
Alors compte tenu de ce problème, nous allons certainement modifier notre plan de route pour sortir un peu plus tôt de Bolivie et rentrer en Argentine, où nous devrions être mieux lotis à ce niveau.
On ne pense pas être spécialement plus fragiles que d'autres, mais le fait d'être 4 multiplie les chances d'être malade à tour de rôle.

Le principal est de rester motivé, d'apprécier ces différents paysages qui sont si éloignés de ceux que nous connaissions avant de partir et surtout de continuer de faire des rencontres toujours plus enrichissantes.

Une chose est sûr, on reprend la route .....  un pied devant l'autre!









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jeudi 18 août 2016

Du Lac Titicaca à La Paz (Bolivie)

Nous avons quitté le Pérou par le côté Est du lac, mais avant nous avons souhaité visiter plusieurs îles situées sur la rive ouest de ce magnifique lac séparant le Pérou de la Bolivie.
Il faut savoir que ce lac, situé à 3800 mètres d'altitude, n'est pas (encore) "exploité" par des activités nautiques  comme peuvent l'être des lacs en Europe. La navigation s'effectue sur des bateaux à moteurs acheminant les touristes (dont nous faisons partie) sur différentes îles. Le reste des bateaux aperçus sont des barques traditionnelles qui servent soit à pêcher, soit à couper des roseaux. La vue et surtout le calme dominent ce plan d'eau le plus haut du monde par sa taille.
Nous avons donc décidé de laisser nos vélos dans un hôtel de Puno avant de prendre un bateau pour visiter dans un premier temps les îles flottantes d'Uros. Il s'agit d'îles bâties sur des roseaux où vivent encore des familles qui profitent de ce tourisme pour perpétrer un mode de vie ancestral propre au lac Titicaca.
Après une demi heure de navigation et après avoir changé de bateau car le premier n'a jamais démarré, lorsque nous accostons sur ces îles, on nous apprend que les touristes sont débarqués suivant un système de rotation afin de "distribuer" aux différentes familles les recettes laissées.
Arrivée sur une île flottante


Félix dans une barque traditionnelle



Suite à cette première visite, nous reprenons notre route (ou plutôt notre cap!) vers une île beaucoup plus grande :Amantani où nous attend une famille chez qui nous allons passer la nuit. Sur cette partie du lac Titicaca il n'y a pas d'hôtel; les touristes sont donc dispatchés dans différentes familles de l'île dès l'arrivée au port. Le tourisme profite donc ainsi un peu plus directement à la population locale.
Nous sommes ainsi accueillis par Lucila qui habite à quelques encablures des rives du lac: fini donc le bruit des voitures et autres klaxons ...


La maison de Lucila

Notre chambre pour la nuit

Félix et Anne-Lyse contents de leur nouvelle demeure


Nous partons à la découverte de l'île où nous assistons à une fête locale donnée sur la place principale du village, défilés costumés et musique péruvienne, le tout dans une ambiance très colorée. Le soir, nous sommes conviés à une fête donnée dans une salle communale avec un groupe de musique traditionnelle. La seule condition pour y être accepté est d'être habillé en costume traditionnel et vu le nombre de touristes présents, nous sommes passés (presque) inaperçus!

Clocher d'Amantani
Lucila qui nous prépare un bon repas

Prêts pour le bal
Vue sur le lac

Lucila (chez qui nous avons logé)

Le lendemain matin, nous partons pour une heure de navigation bien mouvementée vers l'île de Taquile. Une bonne partie des personnes présentes sur le bateau sont malades, en tant que bons Bretons nous restons sur le pont du bateau, nous évitant le mal de "lac"!
Une bonne rigolade!

Nous passons la matinée sur l'île de Taquile où l'on nous explique les différentes techniques de tissages et tricots ainsi que la fabrication de shampoing à partir de plantes naturelles. Nous déjeunons au bord de l'eau et reprenons le bateau amarré auprès de magnifiques petits ports.


Le lendemain matin nous choisissons de prendre un bus pour rejoindre la rive opposée du lac afin de passer la frontière bolivienne dans de meilleures conditions. La route plus au sud étant très fréquentée, cette option nous parait plus "secure" et les paysages espérés nous font rêver!
Avec notre ami Thierry rencontré auparavant à Cuzco, nous prenons la direction de la gare routière où nous sommes obligés de prendre 2 mini bus car nous voyageons maintenant et pour quelques jours à 3 vélos + le tandem. Magali et Anne-Lyse montent alors dans un premier collectivo et les garçons montent dans le deuxième. Le problème est que le premier part dans une gare routière et le deuxième dans une autre! Histoire de simplifier la chose, nous n'avons qu'un téléphone .... donc aucun moyen de se retrouver! Tout fini par s'arranger grâce à la gentillesse des chauffeurs qui nous ramènent à bon port, petite frayeur quand même!
Chargement des vélos pour rejoindre Moho au nord du lac

Lorsque que nous arrivons à destination, nous nous rendons compte que le coin est très calme, peu de voitures, une vue imprenable sur le lac, bref, c'est ce que nous recherchions.
Nous roulons une trentaine de kilomètres et nous bivouaquons dans la cour d'une école après avoir demandé l'autorisation aux personnes présentes. En échange et  les remercier, je passe une partie de la soirée à faire des baptêmes de tandem! Fou rire garanti....

Toutes les générations ont eu le droit de participer!


Le bivouac dans la cour de l'école

La frontière bolivienne se rapproche tranquillement et c'est presque surpris que nous y arrivons aussi vite. Le poste frontière se trouve au bout d'un chemin, à priori aucune voiture ne passe par ici.
Après quelques formalités, nous quittons le Pérou et nous nous engageons sur une piste à peine carrossable, ça monte beaucoup, nous poussons assez longtemps les vélos mais dès que nous nous détournons la vue est magnifique!

Passage par le chemin des écoliers!

Au bout d'une dizaine de kilomètres "techniques", nous arrivons sur la place de notre premier village bolivien (Puerto Acosta), nous nous apercevons très vite que la Bolivie est assez différente du Pérou au niveau "infrastructures", quelques années les séparent à ce niveau.


Nous continuons notre route vers la Paz, nous mettrons 4 jours pour rejoindre la capitale bolivienne. Pendant ces 4 jours, tous les garçons de la troupe (Yvan, Félix et Thierry) rencontreront des problèmes gastriques liés au voyage en général; petites nuits et manque de force pour gravir certaines belles grimpettes de l'altiplano (qui n'est pas toujours bien plat!)

Félix en remorque derrière Thierry! On ne sait pas qui est le plus malade des 2?


Rencontre .....

C'est donc le 15 Août que nous découvrons la Paz depuis ses hauteurs. La vue est grandiose car nous arrivons d'El Alto situé à 4100 mètres et la ville se découvre à nous car elle se situe entre 3200m et 4000m.
Nous sommes scotchés par la taille! La ville fourmille de taxis et de bus, nous redoublons de vigilance pour descendre ce dénivelé car la circulation y est assez anarchique. Nous trouvons un hôtel dans le centre de la Paz et comptons bien recharger les batteries avant de continuer notre chemin.
Contents d'être là

Avec Félix, et dès le soir même, nous trouvons une agence à La Paz qui nous permet de faire la "Route de la Mort" à vélo. En fait nous faisons plusieurs agences avant de trouver celle qui accepte de prendre Félix. Nous trouvons un accord pour que Félix puisse descendre cet itinéraire mythique, il fera le début de la descente avec son vélo de voyage puisque les 23 premiers kilomètres se font sur le bitume et ensuite l'agence lui fournira un vélo plus adapté au tout terrain.
Nous sommes donc repartis dès le lendemain pour voir à quoi ressemblait cette route où un nombre énorme d'accidents ont eu lieu. La route est très étroite (pour des véhicules motorisés) et les précipices sont assez vertigineux; d'où le nombre de morts considérable pendant de très nombreuses années. 
Cette route "démarre" à 4700 mètres d'altitude et se termine à 1200 mètres, cette différence d'altitude permet de constater une différence très nette de paysages et de température entre le haut et le bas, le tout sans donner le moindre coup de pédale! Génial.

Nous commençons donc dans le froid matinal et le vent pour finir entre les palmiers, les pieds au bord d'une piscine!
Techniquement et d'un point de vue vélo, cette descente est très accessible, Félix s'est régalé, il a pu essayer un nouveau vélo et découvrir un paysage exceptionnel, le tout dans une superbe ambiance. Il faut juste faire confiance à ses freins lors de ce trip, car la moindre défaillance est fatale ....




Nous prenons maintenant quelques jours de repos pour préparer la suite des événements car nous partons le 19/08 pour quelques jours en forêt amazonienne.  Nous espérons croiser alligators et piranhas? Nul doute que l'expérience sera riche et les photos sympas!




























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lundi 8 août 2016

De Cuzco à Puno

Le Pérou sur un tandem, ça fait vieillir ....
Après 1000 kilomètres au Pérou, voici Anne-Lyse et Yvan sur le Pino!
Et oui, le Pèrou ça monte et pas qu'un p(n)eu. Les dernières nouvelles dataient de Cuzco, ville célèbre pour la vallée sacrée des Incas et le non moins fameux Matchu Picchu.
Nous avons prolongé notre séjour à Cuzco de quelques jours suite à l'hospitalisation de Magali pendant 24 heures pour se débarrasser d'un parasite ayant décidé de squatter ses intestins.
Après quelques jours de repos à l'auberge l'Estrellita, nous avons "fêté" dignement notre dernière soirée en bons bretons par un repas de crêpes. L'estrellita: une adresse incontournable à Cuzco!


Le lendemain matin, nous quittons l'auberge vers 11 heures, après 10 jours de repos un peu forcés pour prendre la direction du Lac Titicaca après une dernière photo en compagnie de nos amis. 400 kilomètres au programme avec un passage à 4300 mètres, rien que ça pour se remettre en jambes!
Photo souvenir avant le départ

Nous sommes super motivés avant de remonter sur les vélos, les premiers kilomètres sont faciles en descente depuis Cuzco, puis nous montons un premier petit col où nous déjeunons au pied de ruines incas.

Nous continuons l'ascension qui se fait en douceur et qui suit la ligne de chemin de fer Cuzco/Puno. La pente est plutôt douce et nous contemplons la vallée qui est plus ou moins cultivée. De nombreux oiseaux ou animaux profitent du rio présent pour se nourrir.

Nous bivouaquons dans des endroits assez différents, sur des terrains de foot, le long de voies de chemins de fer ... .Souvent auprès de villages où nous faisons la curiosité des habitants!

Passage de pont délicat!
Petit déjeuner frais mais ensoleillé


Après 3 jours de pédalage nous atteignons le col avant de redescendre et de continuer notre route vers Juliaca.


La vallée est ensuite assez désertique et les lignes droites parfois interminables, le vent nous est favorable et après plus de 90 kilomètres, il est temps de penser à s'arrêter. Nous quittons l'axe principal et décidons de planter la tente sur un coin d'herbe. Au moment de déballer la tente, nous préférons demander au fermier du coin si c'est possible. Après une discussion animée et dans un espagnol/ quechua limité, on nous refuse l'accès!
Nous décidons de demander à son voisin qui nous accepte de bon cœur. Il s'agit de Cornelio qui après nous avoir vu déballer notre tente, nous propose de dormir dans sa maison. Après une très courte hésitation nous acceptons sa proposition! 
Cornélio est un éleveur laitier, il habite seul sur ce haut plateau des Andes, il possède une quinzaine de vaches qu'il trait à la main matin et soir. Les enfants ont ainsi pu aider Cornèlio à sortir les veaux, à filtrer le lait et ainsi goûter ce lait tout frais.
Nous avons pu nous initier à la langue locale qui est le quechua et en échange les enfants lui ont appris à jouer au Uno!
Photo souvenir avec notre hôte, une fois de plus un homme au grand cœur!

Retour à la réalité pour un départ à 8 heures (pas de tente à plier!) et nous reprenons notre route pour Juliaca. A une dizaine de kilomètres de l'arrivée nous croisons un couple de cyclovoyageurs français au (très) long court. Il s'agit de Michel et Dominique, partis depuis 5 ans et qui viennent depuis quelques jours d'être Papy et Mamy. Nous les sentons plein d'énergie et surtout ils nous donnent de très bons conseils  pour la suite de notre aventure.

Michel et Dominique, 40000 kilomètres au compteur sur les routes du monde



Pour l'anecdote, il faut savoir que sur la route au Pérou, nous sommes souvent arrêtés par des Péruviens qui sont intrigués par ces drôles de "Gringos" qui voyagent avec de drôles de vélos. Au début nous voyons souvent un portable dépasser de la vitre passager du minibus pour la photo et souvent ce même minibus s'arrête 500 mètres plus loin et toute la famille descend pour La photo, on nous demande d'où nous venons et où nous allons. Tout le monde remonte alors dans le véhicule et continue la route à grands coups de klaxon!
Arrêt photo!
A Juliaca, nous retrouvons Giovanni, qui nous accueille dans son appartement. Giovanni accueille un nombre très important de cyclovoyageurs, il est situé sur un axe stratégique. Nous passons une agréable soirée en sa compagnie,  les enfants passent la soirée à jouer avec ses chiens dans la cours, une adresse de plus à retenir.
Giovanni offre aux enfants des petites marionnettes en laine que l'on met au bout des doigts, Anne-Lyse adore!
Le lendemain nous repartons à 5 car c'est samedi et Giovanni décide de nous accompagner sur une vingtaine de kilomètres, c'est l'occasion pour lui d'essayer le pino!
C'est bien aussi sans sacoches!
Au départ de chez Giovanni
Après 50 kilomètres nous apercevons le Lac Titicaca, nous avons la chance d'arriver au moment d'une fête locale très sympa. Nous nous y arrêtons une bonne heure avant de descendre sur Puno où nous allons organiser notre passage en Bolivie: bateau ou vélo?
Départ arrêté avec un tricycle motorisé

Défilé au Pérou

Lac Titicaca en vue

Une étape de plus de franchie































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