Coup d’œil dans le rétro ... drôle de titre pour une fin me direz vous? Alors pour tout dire, des coups d’œil dans le rétro j'en ai donné des centaines, des milliers au cours de cette année. D'abord pour anticiper le danger venant de l'arrière mais surtout pour observer le reste de la troupe évoluer ou encore afin d'accorder son propre rythme à celui de son entourage.
Et ceci est à appliquer tant sur la route que lorsque la journée est terminée. Une adaptation à travailler et dont on sort forcément grandi. C'est aussi le dernier article de ce voyage, alors plutôt que de faire un "bilan" qui pour moi est synonyme de fin et qui est aussi très utilisé dans ce monde économique qui n'a d'économique que le nom et dont nous avons été si éloignés pendant cette année. Nous avons donc choisi ce clin d’œil car une fois le coup d’œil passé et notre esprit rassuré, le regard se porte naturellement vers l'horizon; c'est à dire vers le futur et les très belles aventures qui nous y attendent.
La traversée de Bordeaux n'est qu'une formalité tant les aménagements pour cyclistes sont à la hauteur. Un exemple que beaucoup d'agglomérations françaises devraient suivre.
Petit à petit, les Papys, Mamys, collègues sont tour à tour venus nous rejoindre pour une soirée ou pour quelques kilomètres. Plus la date d'arrivée se rapprochait, plus nous prenions conscience que ce voyage était aussi celui des autres. C'est à dire des proches nous ayant suivi au travers de ce blog, leur permettant de voyager grâce à nos récits et à nos photos.
Les derniers kilomètres à 4 (entre Guipry et Bourg des Comptes) la veille de notre arrivée se déroulèrent en silence. Chacun sur son vélo, la tête baissée et les pensées dans les nuages retraçant ces moments si riches. Nous sommes entre 2 mondes: celui du voyage et celui qui nous attend ....
La soirée qui suivit fût mémorable grâce à la présence de nos familles, des parents et enfants de l'école, des Kerbarrés (notre club de VTT) qui ont assuré l'ambiance comme eux seuls savent le faire. nous avons eu la chance de retrouver nos amis québécois rencontrés au Vietnam et avec qui nous nous étions donné rendez vous ici même: quelle surprise!
C'est donc parti sur ces chemins que nous connaissons si bien. Nous sommes à une vingtaine de kilomètres de la maison et la dernière (grosse) côte n'est qu'une formalité après touts celles escaladées durant cette année. Le cortège avance tranquillement vers Bourgbarré, les enfants ouvrant la marche et encadrés par les membres du club de VTT.
Il reste 2 kilomètres que nous aurons la chance de faire à 4, le reste de la troupe nous suivant à distance. L'émotion est bien présente lors de la traversée du bourg et au passage devant l'école de Félix et d'Anne-Lyse.
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Et ceci est à appliquer tant sur la route que lorsque la journée est terminée. Une adaptation à travailler et dont on sort forcément grandi. C'est aussi le dernier article de ce voyage, alors plutôt que de faire un "bilan" qui pour moi est synonyme de fin et qui est aussi très utilisé dans ce monde économique qui n'a d'économique que le nom et dont nous avons été si éloignés pendant cette année. Nous avons donc choisi ce clin d’œil car une fois le coup d’œil passé et notre esprit rassuré, le regard se porte naturellement vers l'horizon; c'est à dire vers le futur et les très belles aventures qui nous y attendent.
Un coup d’œil dans le rétro ça peut donner ça aussi ... |
Les chiffres
On va commencer par le truc simple, le truc après lequel nous ne courons pas plus que ça et qui ne consiste qu'à faire le relevé en fin d'étape: le compteur kilométrique. Alors il faut l'avouer, car même si nous n'étions pas là pour accumuler des "bornes", nous nous sommes laissés piéger par la beauté des paysages dans certains pays tels que la Grèce par exemple: Nous avions théoriquement 220 kilomètres à faire entre Athènes et Patras en ...12 jours; soit une petite balade de santé sur les bords du Golf de Corinthe. Eh bien c'était sans imaginer que ces paysages du bord de mer nous aient tant séduits.
Il faisait beau et chaud, les routes calmes et les rencontres chaleureuses (hein Didier?), alors de 220 kilomètres nous sommes passés à 640 ... Comme quoi quand on aime, on ne compte pas. Et puis il faut le dire, nous sommes devenus accrocs, des mordus de la petite reine, ce drôle d'objet qui pollue peu et qui se moque des frontières. C'est ainsi que nous nous sommes gavés, incrémentant tous les jours nos compteurs au gré des rencontres et de notre soif de découverte.
- Kilométrage total: 13 700 kilomètres
- Dénivelé positif total: 85 466 mètres (quasiment 18 ascensions du Mont Blanc)
- Heures totales passées sur le vélo: 846 heures
- Altitude maxi : 4 700 mètres (Bolivie)
- Température mini rencontrée: -13°C (Pérou)
- Température la plus chaude enregistrée sur le vélo : 43°C (Cambodge)
Nous en avons encore quelques chiffres sous le coude, mais ceux ci dessus peuvent déjà donner le tournis, pour nous ils sont juste associés à des souvenirs.
Un p'tit vélo dans la tête c'est aussi des enfants restés en France qui ont voyagé avec nous pendant un an |
La mécanique
Certains se demandent pourquoi au cours des précédents articles, nous ne parlions que très peu du côté mécanique du voyage. Je vais par ces lignes tenter de rectifier ce manque.
Il faut tout d'abord savoir que pour un si long périple (13 700 Km), nous étions préparés au fait qu'à un moment donné la mécanique allait mettre nos nerfs et notre confiance à rude épreuve malgré une préparation et des tests matériels effectués en amont.
Alors oui, nous avons eu des problèmes, rien de bloquant (casse d'un cadre par exemple). Nous avons toujours pu rallier l'arrivée pour mieux réparer ou trouver la clef manquante chez le garagiste du coin avec qui nous profitions de ce moment d'échange pour tisser des liens. Comme quoi il y a toujours du bon après une galère (pour peu que l'on puisse parler de galère).
Le tandem
Pour résumé, le tandem Pino a tenu toutes ses promesses: quelle belle invention! OK nous avons eu des problèmes de roue arrière avec des rayons qui lâchaient un par un au fur et à mesure que la maison se rapprochait (lui non plus ne devait pas avoir beaucoup envie de rentrer!).
Un frein arrière qui a trop chauffé. Pourtant Anne-Lyse pourrait témoigner que je les ai lâchés ces freins aussi souvent que c'était dangereux .... un pilote reste un pilote!
Le reste que du bonheur, un vélo rigolo le Pino? Un vélo étrange, un vélo qui attire tel un aimant. Du fin fond du Laos au centre ville de Nantes, un vélo qui ne laisse pas indifférent et favorisant les rencontres. Même Ophélie et Fred (Partir les pieds devant) en étaient jaloux. Eux qui voyagent depuis si longtemps assis sur leurs drôles de vélos couchés AZUB n'en croyaient pas leurs yeux. Les Vietnamiens snobant leurs engins pour mieux admirer le tandem Pino: presque vexant!
Dans les montagnes du Laos |
Le vélo de Félix
Le vélo de Félix est en béton armé. Presque 2 ans de rodage avant le départ avec quelques courses de VTT, un trajet quotidien maison/école, son objet d'évasion avec son Papy, bref quelques milliers de kilomètres avant le départ. Une bonne révision, une paire de freins à disques par câbles et le tour est joué.
Félix n'a pas ménagé sa monture; chaque bosse a été sautée ou enroulée, chaque freinage retardé et chaque trou ... évité pris! Un vélo économique qui va bientôt avoir une seconde vie grâce à Anne-Lyse qui va prochainement profiter de ce nouveau jouet, rêvant de ballades avec son Papa ou son Papy sur les traces de son frère.
Félix sur piste vietnamienne |
Le vélo de Magali
Le truc qui fâche, l'objet du voyage m'ayant donné le plus de fil à retordre, au propre comme au figuré. On a voulu lui donner une seconde vie au prix d'une rénovation dans les règles de l'art car d'un point de vue éthique, la récup, le recyclage (d'ailleurs il y a "cycle" dans ce mot, il ne faut pas l'oublier!), nous ne pouvions pas laisser ce joli cadre acier SUNN dépérir au fond du garage.
Les "gros" problèmes ont commencé en Bolivie où le jeu de direction (pièce servant de lien entre le cadre et la fourche et permettant accessoirement de se diriger) n'a pas résisté aux kilomètres de tôles ondulées. Celui ci a été sectionné dans sa partie inférieure. Il relâchera en Nouvelle Zélande suite à des passages osés sur de magnifiques sentiers typés mountain bike. Nous le rechangerons une dernière fois en Turquie par un model acier qui tiendra jusqu'à la fin. Entre chaque réparation/bricolage, Magali a fait preuve de beaucoup de sang froid pour maîtriser un vélo ayant plus envie d'aller goûter du talus que de tirer droit entre 2 virages: chapeau!
Les échauffements engendrés dans les longues descentes du Laos ont eu tendance à déformer la jante arrière à cause de la chaleur à dissiper. Obligeant Magali à ne freiner que du frein avant, le tout avec une direction immaîtrisable: séance émotion garantie!
Au niveau des crevaisons, elles se comptent sur les doigts d'une mains pour les 3 vélos (soit 6 roues!): 4 crevaisons: merci SCHWALBE!
Notre essence
Il faut savoir que pour faire avancer nos drôles d'embarcations nous avons eu besoin d'énergie. Mais cette énergie, nous ne sommes pas allés la chercher en pillant le fond de la terre d'un or qui sent plus le mazout que la gaieté. Nous avons donc dû nous adapter à ce que les marchés et autres restaurants de rue nous proposaient au plus grand bonheur de nos papilles et au grand désespoir d'Anne-Lyse ...
Nous n'avons jamais eu vraiment de mal à nous rassasier. Les pays que nous avons traversés regorgent d'échoppes en tout genre. Un choix digne d'un hypermarché Leclerc sur seulement 15 mètres carrés dans le meilleur des cas.
Les marchés colorés et parfumés ne sont qu'invitation à la gourmandise nous qui le sommes par nature (gourmands). Les pâtes sont restées notre assurance vie. Un truc que l'on trouve partout et tout le temps. Toujours 500 grammes dans le fond de la sacoche et la vie est sauve! Nous en avons quand même englouties une bonne centaine de kilos sur un an: recherche de sucres lents oblige.
Je ne vous parle pas de la quantité de riz ingurgitée en Asie pendant 4 mois mais aussi en Amérique Latine car là-bas aussi le riz et la soupe servent de base à l'alimentation. Néanmoins, il faut savoir, que paradoxalement, un des pays où la recherche de nourriture a pu nous poser problème reste la France... Il faut anticiper les jours de fermetures ainsi que les emplacements géographiques car les bourgs ont progressivement migré vers de gigantesques centres commerciaux ressemblant plus à des temples de la consommation qu'à une épicerie de village italien permettant de refaire le plein, de boire un café et de discuter avec la population locale qui ne reste généralement pas insensible à notre mode de déplacement.
Ces zones commerciales sont aussi notre hantise car souvent rien n'est vraiment aménagé pour les vélos. Pistes cyclables manquantes, ronds points, conduite nerveuse, 4 voies, .... a croire que rien ne changera vraiment. Mais qu'importe, car nous, les P'Tits Vélos, nous croyons encore au commerce de proximité et nous tentons de fuir le reste.
Qui dit mieux? |
Traversée de la France
Nous sommes arrivés en France par Nice et la Côte d'Azur (voir article précédent) et nous avons tenu ... 2 jours avant de craquer pour un itinéraire plus en phase avec notre façon de voyager, c'est à dire plus calme et plus authentique à notre goût. Très vite nous sommes arrivés à Montpellier où de la famille nous attendait pour quelques jours de repos avant de rencontrer une nouvelle famille en pleins préparatifs pour leur grand voyage à eux et à vélo surtout: La planète à bicyclette .
Après quelques journées de vélo avec un vent de face qui nous en a fait voir de toutes les couleurs, nous avons retrouvé le canal du midi et son halage défoncé. Nous connaissons bien cet itinéraire emprunté 3 ans plus tôt où rien n'a vraiment changé. La piste est toujours aussi mauvaise (racines, trous, manque de balisage, ...) et les platanes fraîchement plantés ne donnent pas encore l'ombre espérée.
Rien de grave car nous rentrons et les enfants sont tout excités à l'idée de retrouver bientôt leur famille et leurs amis. Les piscines des campings et la possibilité de parler tous les jours français leur donnent encore plus la sensation d'être en vacances et non en voyage.
Nous profitons de cet itinéraire pour dormir chez des familles ayant elles même fait ce style de long voyage (Allons voir si la Terre est ronde, les Zwoofs, ....). Nous refaisons le monde au bord d'une piscine ou autour d'un verre de vin (ou parfois les 2!). Nous prolongeons ainsi le voyage et échangeons les bons tuyaux pour d'éventuelles futures destinations.
A Toulouse nous empruntons le canal latéral à la Garonne qui lui est en parfait état d'un point de vue vélo. Les platanes sont bien présents et les aménagements sont à la hauteur. Nous nous régalons en enchaînant les kilomètres, nous rapprochant ainsi un peu plus chaque jour de la maison.
Bonne idée de balade en famille par exemple ce canal |
La traversée de Bordeaux n'est qu'une formalité tant les aménagements pour cyclistes sont à la hauteur. Un exemple que beaucoup d'agglomérations françaises devraient suivre.
Les longues lignes droites de pistes cyclables girondines nous conduiront à Lacanau où nous découvrons la Vélodyssée (itinéraire faisant partie des eurovéloroutes). Cet itinéraire interdit aux voitures traverse de grandes forêts où l'odeur des pins nous rappelle les vacances de notre enfance. Petit à petit nous nous refaisons à l'idée que nous rentrons, tout en douceur, comme nous l'imaginions.
Cette piste cyclable reliant Hendaye à Roscoff est une superbe idée pour les familles ou les personnes souhaitant s'initier au voyage à vélo. Nous avons particulièrement apprécié les traversées de marais charentais ou vendéen.
Le nombre important de cyclistes croisés sur ces pistes prouve qu'économiquement, le voyage à vélo à la journée ou sur plusieurs semaines n'est pas à négliger pour bon nombre de commerçants.
Couché de soleil sur l'Atlantique |
Petit à petit, les Papys, Mamys, collègues sont tour à tour venus nous rejoindre pour une soirée ou pour quelques kilomètres. Plus la date d'arrivée se rapprochait, plus nous prenions conscience que ce voyage était aussi celui des autres. C'est à dire des proches nous ayant suivi au travers de ce blog, leur permettant de voyager grâce à nos récits et à nos photos.
Rencontre improbable.... |
2 familles autour du monde sur cette photo |
Les derniers jours, la pluie c'est invitée à la fête, nous rappelant nos origines bretonnes. Chaque averse est prétexte à s'arrêter à l'abri d'un pont ou des arbres. La nature faisant bien les choses retardant ainsi au maximum notre arrivée histoire de profiter jusqu'à la dernière goutte de cette Aventure.
Félix à la barre: sérieux! |
Un peu moins sérieux quand même |
Les derniers kilomètres à 4 (entre Guipry et Bourg des Comptes) la veille de notre arrivée se déroulèrent en silence. Chacun sur son vélo, la tête baissée et les pensées dans les nuages retraçant ces moments si riches. Nous sommes entre 2 mondes: celui du voyage et celui qui nous attend ....
Malgré tout le fait de retrouver nos amis pour notre dernière nuit sous la tente nous réchauffe le cœur. Et lorsque Magali demande à la gérante du camping de Bourg des Comptes:
- Mag:"Sur quel emplacement peut on poser la tente pour la nuit?"
- La gérante (le sourire en coin):"Dans le champ derrière...."
- Mag: "Ah bon..." Un peu dégoutée quand même car pour notre dernière nuit on espérait mieux!
Et là en se retournant nous apercevons un chapiteau dans le fameux champ et l'on comprend tout à coup que nous sommes attendus ...
Toute la joie de Félix (casque) retrouvant ses copains après un an |
Les Kerbarrés exacts au rendez vous |
La soirée qui suivit fût mémorable grâce à la présence de nos familles, des parents et enfants de l'école, des Kerbarrés (notre club de VTT) qui ont assuré l'ambiance comme eux seuls savent le faire. nous avons eu la chance de retrouver nos amis québécois rencontrés au Vietnam et avec qui nous nous étions donné rendez vous ici même: quelle surprise!
Jérôme (la Terre dans le guidon), quand à lui assurant la partie musique (bretonne) à la plus grande joie des enfants.
Nous avons eu une très belle surprise avec cette soirée. Nous n'avions rien vu venir (ou pas grand chose) et nous prenons ainsi conscience que nous allons être bien chez nous (aussi), entourés de gens que l'on aime et rien que pour ça, nous sommes heureux de rentrer: Merci Katell et Franck.
Le réveil du lendemain fut compliqué pour certains plus que pour d'autres. Certainement à cause de ce satané ananas ....
Le temps est gris, légèrement pluvieux et c'est donc humide que nous replions une dernière fois notre tente. Il y a du monde, un peu de rangement à faire mais nous sommes à l'heure pour la photo de départ.
Petite pause photo le long de la Vilaine |
Les copains de Félix en tête du cortège |
C'est donc parti sur ces chemins que nous connaissons si bien. Nous sommes à une vingtaine de kilomètres de la maison et la dernière (grosse) côte n'est qu'une formalité après touts celles escaladées durant cette année. Le cortège avance tranquillement vers Bourgbarré, les enfants ouvrant la marche et encadrés par les membres du club de VTT.
Nous faisons une pause photo sous la pencarte de notre commune avec la sensation que cette fois nous y sommes.
La boucle est quasiment bouclée |
Il reste 2 kilomètres que nous aurons la chance de faire à 4, le reste de la troupe nous suivant à distance. L'émotion est bien présente lors de la traversée du bourg et au passage devant l'école de Félix et d'Anne-Lyse.
Ça y est nous y sommes, maison en vue. Pas grand chose n'a changé, pas de mot, juste de l'émotion et la prise de conscience que notre rêve vient de se réaliser; à nous maintenant d'entretenir la flamme ...
Devant notre maison |
Dernier kilomètre |
Pour conclure:
-Si c'était à refaire?
A chaud, nous dirions OUI (les parents) et NON (les enfants). Donc pour trouver un compromis, nous dirions que nous repartirions moins longtemps (3/4 mois) avec moins de vol (ou pas du tout) et sur un seul continent.
-L'avenir
Rester en lien avec la nature qui nous entoure et en prendre soin. Le monde de la consommation nous rebute; à nous de faire le tri entre le nécessaire et le superflu.
Une grande envie de repartir, toujours à vélo normalement. Les enfants ont envie d'apprendre davantage l'anglais et l'espagnol. Et enfin, le souhait de plus prendre le temps de vivre et arrêter de courir.
Il va falloir se réadapter à une vie que certains nomment "normale". Mais après ce voyage hors normes, nous nous demandons bien où est la normalité dans nos vies européennes? Quoi de plus normal: se lever et découvrir le monde qui nous entoure, chercher à dormir et à boire ou alors sauter dans sa voiture déjà tout stressé en jouant au bon soldat afin de répondre aux exigences d'une entreprise cotée au CAC 40.... cherchez l'erreur.
Bref, comme le disait Einstein:"La vie c'est comme la bicyclette; si tu t'arrêtes tu tombes". Alors, on ne va pas s'arrêter: c'est promis!
Pour finir, quelque chose de banal mais ô combien important. Nous souhaitons remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de ce voyage. Que ce soit un apport financier, matériel, moral, mais aussi toutes les maisons qui se sont ouvertes pour un peu de chaleur. Un fruit offert sur le bord de la route, une main tendue, un sourire, .... sans vous rien ne serait possible.
Mille fois Merci les Amis.